François nous retrace son passé d’enfant battu :

« Enfant je fus saisi dans l’innocence par un coup de tonnerre, un vénéneux parfum de parents amers. ».
Une enfance maltraitée à laquelle il trouve un remède surprenant : « Lorsqu’on a, comme moi, été un enfant battu, le meilleur parti qu’on puisse prendre, c’est d’aller se jeter dans la Seine la tête la première. Ou de comprendre que c’est dans l’imaginaire que se situe l’âme et cela aide croyez-moi». 

François nous invite alors, à un voyage extraordinaire dans un monde magique celui de Lévia Eveillesonge, de Kalimdor, du Puits de l’Éternité :
« J’ai vécu en rêve le voyage initiatique à travers la mémoire des âmes. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’il m’ouvre les portes de la connaissance oubliée ». 

Pour dépasser les angoisses de son enfance, il a appris à puiser dans la force de ses rêves. Nuit après nuit, il a côtoyé des êtres attachants, uniques, aimants, sans avoir totalement conscience qu'ils étaient la mémoire de son sang, la mémoire des âmes, ses aïeux. Non, ce n'étaient pas des fantômes, pas simplement des personnages issus de son imagination. Ils l'ont aidé à oublier les coups, les frustrations et les blâmes incessants. Par des voies secrète et souterraine, sa quête va l'initier au-delà du temps, à la compréhension de la mémoire des âmes. Il est l'élu, il devra à son tour perpétuer le secret, veiller parfois à laisser passer plusieurs générations, mais toujours être attentif à l'appel des âmes pour éviter aux siens un ensevelissement définitif, aveugle et sourd, à l'autre bout des temps. Dans les rêves, dans l'imaginaire, le temps qui passe n'obéit pas aux règles habituelles. Il s'écoule vite ou lentement, ralentit ou accélère. Il s'arrête parfois, ou va si vite que des pans de mémoire s'endorment dans l'oubli. Dans les rêves, le temps qui passe se moque du temps du verbe. Il appartient autant au passé, au présent et au futur. 

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